Voici le test de PES 6 :
Jouabilité : 14/20
Les idées du gameplay sont bonnes, l'évolution du jeu satisfaisante et
le réalisme au rendez-vous plus que jamais mais il est clair que les
soucis de déplacement et de combinaisons de touches en feront rager
plus d'un. Si les aficionados du stick analogique s'en sortiront en
bataillant un minimum, ceux qui utilisent les touches directionnelles
tourneront rapidement en bourrique à cause de diagonales capricieuses.
Dommage.
Graphisme : 15/20
En dehors de l'aliasing persistant et de quelques ralentissements
provoqués par la présence d'un trop grand nombre de joueurs dans la
surface de réparation lors de coups de pied arrêtés, le jeu s'en tire
particulièrement bien et se veut assez proche de la mouture PS2.
Dommage en revanche qu'un seul stade soit modélisé et qu'on ne puisse
effectuer de modifications sur les maillots des joueurs...
Durée de vie : 14/20
Du mieux à ce niveau-là. La Ligue des Masters, bien que simplifiée,
fait beaucoup de bien. Les coupes également. En revanche, d'autres
modes font défaut (challenge entraînement notamment) ou se révèlent
incomplets (modifier). Enfin, espérons que Konami fassent le pas vers
le Online l'année prochaine.
Global : 15/20
Progressant légèrement au niveau du contenu, PES 6 a encore du chemin à
faire avant de s'avérer aussi indispensable sur PSP qu'il ne l'est sur
PS2, la faute à une jouabilité mal adaptée à la console et à une
bande-son plus que limitée. Toutefois, comment pourrions-nous ne pas le
conseiller aux adeptes de simulation footballistiques ?
Vous l'achetez si il vous la l'air bien !